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Toujours
Avant-propos (A lire avant le poème)
Toujours..Jamais..Jamais..Toujours.!!!!
Pourquoi ces deux adverbes sont aussi excessifs?Ne dit-on pas: Tout ce qui est excessif est insignifiant?
(c'est du moins ce qu'affirme Talleyrand )J'ai un mal fou à appréhender le sens exact..Sans doute parce-qu'il me dépasse.
Pourquoi a-ton peur de ce que l'on ne peut maîtriser? Sentiment de malaise, souffle court, vertige d'une pensée qui s'emballe...Et plus je zoome sur ces excès adverbiaux plus
ils s'éloignent de mon prisme visuel et surtout mental 'et j' ajoute environnemental...
Une prescription optique s'impose-t-elle? Je ne pense pas que la solution soit au bout de la lorgnette.Jamais et toujours se confondent. Et bien qu'ayant, à première vue un sens opposé, je n'arrive point à les différencier.
Ils paraissent être contraire, mais que nenni..
Tenez....Imaginez et pensez très fortement à ces deux-là.
J'ai dit très fortement, en vous impliquant complètement dans l'exercice.Alors..?
Dans l' infini supposé inverse, ne se rejoignent-ils pas aux confins des horizons de la pensée?
Lorsqu'on prend par exemple: Le jour. Son opposé est la Nuit. ..Facile..
Le froid...Le chaud.
Le bien....le Mal
Le plus...Le moins.
Le positif....Le négatif.. Et tutti Quanti..
Hé bien dans tous ces contraires, on 'voit', on sent , et on comprend.En ce qui concerne ce Toujours et cet énigmatique Jamais, je les qualifierai d'une puissance inconnue, supra surnaturelle en quelque sorte..Deux mots-clés, hors du temps..et cependant faisant partie intrinsèque de notre Moi.
Voici une preuve qu'ils nous trompent et nous distraient de notre objectif.
Tiens, je parlais de prisme plus haut...Bizarre..bizarreDonc...Ne dit-on pas:
"Je l'aime à jamais".....Et si vous dites...."Je l'aime pour toujours"..
Voyez-vous une différence?Décidément..Je n'y comprends rien.
Quand j'écris des 'Toujours', il me vient des jamais,
Est-ce si différent ou bien la même chose,
Le vertige s'installe et n'est plus désormais
Qu'un temps indéfini qui se métamorphose.Cet adverbe pompeux est rempli d'arrogance
Il se dit absolu, et nie l'éternité
Mais est-il en dehors ou est-il en errance
Serait-il le chemin d'une continuité?Le temps n'est pas 'Toujours', puisqu'il se départage,
En fractions de secondes pour avancer sans fin
Serait-ce une forme mesquine de chantage
Pour nous conter fleurette vers de beaux lendemains.J'essaie de LE penser, ce 'Toujours' mystérieux
Mais jamais il ne se laisse prendre au piège
Il déborde, s'étend, il fait le facétieux,
Il règne sans partage, trônant sur le Saint-siège.Comment croire 'Toujours', puisque rien n'est durable
Il n'est qu'un mot jeté pour défier le temps,
Insondable en pensée il est impitoyable,
Nous entraine d'un mot inexorablement.( Petit ajoût ultérieur)
Je n'avais pas prévu la chute du poème,
'Toujours' a eu raison de mon piètre exposé,
je n'ai pas avancé dans ce texte à thème
Veuillez je vous en prie, bien vouloir m'excuser.