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Possession
Combien j'aime tes mots, ils pénètrent mon âme,
Ils se glissent furtifs, ainsi que le hasard,
M' envahissent le coeur, et mon corps devient flamme,
Il appelle en pensée, ton vigoureux poignard.
Tandis que doucement ma fleur souvre et s' emperle,
S'offrant royalement à ta lame affûtée,
Mon bouton apparaît semblable à une perle
Sur présentoir de luxe, dans un écrin doré.
Te voilà prêt enfin, tu t'avances et t'enfonces
Dans la chair douce et tendre de ma féminité,
Nos corps tanguent sans fin, et jamais ne renoncent ,
A ce plaisir divin qui nous est apporté.